Combien coûte un courtier en rachat de crédits ?

combien coûte un courtier en rachat de crédits ?

Le rachat ou regroupement de crédits engendre certains coûts, qu’il faut connaître avant de se lancer – sans oublier bien sûr de les déduire du gain obtenu suite à l’opération. Qu’en est-il si un courtier intervient ? Explications.

Les frais de courtage

Si vous sollicitez un courtier pour monter votre dossier et trouver l’organisme qui va l’accepter, deux cas de figure peuvent se présenter :

  • Le courtier vous facturera une commission de 1 % à 8 % du montant du nouveau prêt en fonction de la difficulté technique de votre dossier.
  • Le courtier ne vous demandera en revanche aucune commission s’il est directement rémunéré par l’organisme financier qui effectue le rachat de crédit.

Souvent, le taux du prêt est moins élevé lorsqu’il y a une commission et inversement.

Il faut aussi savoir que la commission ne sera facturée que lorsque le contrat de rachat de crédit avec l’établissement trouvé par le courtier est signé. En d’autres termes, l’analyse de votre dossier ou la demande d’information ne génère aucun frais pour vous.

Les autres coûts liés au regroupement de crédits

Outre les frais de courtage (qui peuvent donc toutefois être à 0€), le rachat de crédits génère d’autres coûts. Il est important de les prendre en compte pour bien calculer la rentabilité de l’opération. Lors de l’étude de votre dossier, le courtier vous les détaillera et comparera le coût du rachat de crédit avec les gains qu’il va générer. Car en effet, le regroupement de crédits s’avère très souvent rentable même s’il génère des frais.

Voici les différents coûts qui entrent en jeu dans le cadre d’un regroupement de crédits :

  • Les indemnités de remboursement anticipé : puisque l’organisme qui rachète des crédits en cours solde le capital dû de chaque emprunt, les indemnités (ou pénalités) de remboursement anticipé leur sont dues. Pour un prêt immobilier, elles sont de 3 % au maximum du capital restant dû avant le remboursement et sont plafonnées à 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé au taux moyen du prêt.
  • Les frais bancaires : il faudra régler entre 1 % et 7 % de frais de dossier à la banque. Ils sont ajustés selon les frais d’intermédiation : les frais de banque sont faibles si l’intermédiaire a une commission élevée et plus importants si l’intermédiaire ne prend pas de commission.
  • L’hypothèque ou la caution : Si votre prêt dépasse un certain montant ou si le pourcentage d’immobilier à racheter est supérieur à 60 %, comme pour un prêt immobilier, vous devrez fournir des garanties à votre nouvel établissement. Cela peut être une prise d’hypothèque (qui engendre des frais de 2% du montant du prêt, auquel il faut rajouter la taxe de publicité foncière, qui s’élève généralement à 0,715 % du capital emprunté), ou une caution (qui représente 2 à 3 % du montant emprunté).
  • L’assurance emprunteur : l’organisme qui rachète vos crédits ne rachète bien sûr pas les polices d’assurance qui leur sont liées. Ainsi, il faut donc en souscrire une nouvelle, et comme elle sera définie en fonction de votre âge et de votre état de santé, elle peut engendrer des coûts plus élevés…mais pas forcément ! Votre intermédiaire, s’il est aussi courtier en assurance, pourra également vous faire bénéficier des meilleures offres du marché en termes d’assurance.

En clair, si certains frais sont incontournables, comme les indemnités de remboursement anticipé par exemple, d’autres peuvent être négociés, ou représenter des coûts peu élevés. Il s’agit donc de calculer le gain attendu par le rachat de crédits, et de déduire ces frais pour avoir une vision claire du bénéfice effectif de l’opération sur le long terme. N’hésitez pas à effectuer une simulation de rachat de crédits pour vous faire une idée !