2022 marque un frein des investissements dans la Fintech

L’année 2021 a été une année record pour le secteur de la Fintech et surtout en France. Les entreprises proposant de nouvelles technologies financières se sont multipliées et les levées de fonds ont souvent été astronomiques. En revanche, l’année 2022 n’a pas été aussi fructueuse… Lisez cet article pour en connaître les raisons.

Une première depuis 2016

Le secteur de la Fintech n’a fait que grandir depuis son apparition. Au cours de ces dernières années, des start-ups comme Lydia sont devenues des licornes. Les investissements réalisés leur ont permis de se développer de façon extrêmement rapide et cela a encouragé d’autres investisseurs à croire en ces nouvelles technologies.

Ce genre d’entreprises sont devenues très populaires auprès des ménages. Effectivement, les produits et services des fintechs facilitent beaucoup de gestes du quotidien. Elles ont toutes un objectif différent. Elles facilitent le paiement entre particuliers, elles permettent le paiement en plusieurs fois, facilitent l’épargne… Mais de nombreuses fintechs qui se sont lancées se sont vite éteintes également.

2022 marque un frein des investissements dans la fintech.

En 2022, le secteur de la fintech française c’est :

  • 40 000 emplois
  • 2,4 milliards de levée de fonds
  • 900 entreprises
  • 4 licornes (Qonto, Ledger, Spendesk, Lydia)

2021 est l’année record. 2,3 milliards d’euros ont été levées par les fintechs françaises. En 2022, c’est 2,4 milliards d’euros. Même si c’est en augmentation, elle est très faible par rapport aux années précédentes.

Pour quelles raisons les investisseurs se montrent plus prudents ?

Cette prudence pourrait s’expliquer par le contexte international. La guerre en Ukraine refroidit les investisseurs et les relations internationales sont plus tendues qu’en temps normal. L’Observatoire a mené sa petite enquête sur la cessation d’activité dans la Fintech. Depuis 2016, 50 start-ups ont déposé le bilan. Ces mêmes start-ups représentent 2,5% (200 millions d’euros) des fonds levés ces 6 dernières années (8 milliards d’euros au total), ce qui est faible. En revanche, parmi ces 50 cessations, 16 ont été recensés en 2022… Ces 16 dernières représentaient également 100 millions d’euros, c’est donc une tendance à surveiller de très près.

La tendance est la même pour le secteur des assurtechs mais avec une petite particularité. Les investissements sont en baisse sur le secteur des assurtechs également même s’il reste l’un des marchés les plus dynamiques. Mais nous pouvons observer une autre tendance en parallèle. Le nombre d’acteurs dans ce secteur est en baisse car une petite poignée d’entreprises se partagent les fonds. Ici aussi, la guerre en Ukraine est la cause du frein dans les investissements. Alan, Descartes Underwriting, +Simple et Seyna se partagent plus des ¾ des levées de fonds de l’année 2022 pour un montant de 422 millions d’euros.

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